La croissance de la France atteint 0,2% au 4e trimestre favorisé par l’investissement

La croissance de la France a sensiblement freiné au quatrième trimestre 2015, la tenue de l’investissement donnant la possibilité de corriger une faiblesse de la consommation des ménages relative à la bonne météo, aux attentats islamistes de novembre.
Le produit intérieur brut du trimestre s’est terminé en hausse de 0,2%, un niveau correspondant aux prévisions des économistes, d’après une première évaluation que l’Insee a publié vendredi.
L’institut a certifié dans la même foulée, la hausse de 0,3% constatée au troisième trimestre, ce qui fait que, sur toute l’année 2015, l’économie française a augmenté en moyenne de 1,1%, réalisant ainsi son niveau le plus élevé depuis 2011, après +0,2% en 2014.
Le gouvernement avait tablé sur une prévision de 1,0%.
Le ministre des Finances Michel Sapin avait déclaré que « malgré les effets inéluctables des attentats les Français n’ont pas abandonné » au dernier trimestre.
« L’investissement des entreprises a connu une hausse de 2% en 2015, la construction rebondit enfin en fin d’année », a-t-il dit, complété : « La reprise doit s’accroître en 2016 et nous donner la possibilité d’avoir plus d’emplois. C’est notre but ultume ».
Pour Ludovic Martin, économiste au Crédit agricole, l’agencement du PIB du dernier trimestre est « hétérodoxe ».
« La croissance française est provient souvent de la consommation des ménages mais là elle chute de 0,4%, ce qui est est la résultante des attentats et des températures douces », souligne-t-il.
D’autre part, l’investissement des entreprises évolue pour le quatrième trimestre successif, marquant son niveau le plus haut niveau depuis 2008, avant l’arrivée de la crise, et « sa hausse.